En test : Selles de vélo thermoformables de REFORM
Une selle de vélo qui s'adapte à ton anatomie ? Nous avons testé pour vous les selles thermoformables de REFORM, qui promettent exactement cela.
Backsweep ? Upsweep ? Rise ? Le guidon est un outil pour adapter la conduite, le confort et l'ergonomie de ton VTT afin qu'il te convienne parfaitement.
Il n'est généralement pas compté parmi les trois points de contact classiques entre le cycliste et son vélo - il est pourtant d'une importance capitale pour la dynamique de la conduite tout-terrain : le cintre. Il n'y a guère d'autre pièce de réglage qui puisse améliorer les caractéristiques de conduite, le confort et l'ergonomie en même temps de manière aussi efficace et à un prix aussi bas.
Sur un VTT, le bon guidon te permet de diriger ton vélo avec beaucoup de contrôle et de sécurité. Il évite que les mains se fatiguent ou s'engourdissent et peut même aider à corriger de légers déficits de technique. Mais quel guidon est le meilleur pour qui et que signifient des termes comme "backsweep", "upsweep" et "rise" pour ton expérience de conduite ?
La première étape consiste à choisir la largeur du guidon. Plus le guidon est large, plus tu as de force de levier : plus de pression, plus de contrôle et des mouvements de direction plus précis en sont le résultat. C'est la raison pour laquelle la largeur des guidons des VTT n'a cessé de croître au cours des deux dernières décennies. Mais plus n'est pas forcément mieux, sinon nous serions tous en route avec des tringles à vêtements d'un mètre de large. Les largeurs de guidon les plus courantes aujourd'hui se situent entre 700 et 800 millimètres. En règle générale, plus le domaine d'utilisation est exigeant au point de vue technique, plus le guidon est large. Les coureurs de cross-country ou de marathon roulent souvent avec un guidon d'une largeur comprise entre 700 et 740 mm, car plus étroit signifie généralement plus léger. Les coureurs de trail, de tout-terrain ou d'enduro privilégient les guidons entre 740 et 780 mm pour un équilibre entre contrôle, poids et maniabilité, tandis que les vététistes de downhill et de freeride aiment rouler avec des guidons 760 mm et plus pour un contrôle total.
Mais l'utilisation n'est pas tout. Ta taille, la largeur de tes épaules, le type de terrain et les accessoires que tu veux monter sur ton guidon jouent également un rôle important lors le choix du bon guidon de VTT. Plus tes épaules sont larges, plus il te sera facile de saisir confortablement un guidon plus large. Ceux-ci peuvent vite devenir inconfortables si tu as l'impression de trop devoir écarter tes bras. Pour ceux qui s'attaquent fréquemment à des sentiers naturels étroits, "bigger" n'est pas automatiquement "better". Après tout, la différence entre 750 et 780 mm dans un slalom étroit entre les épicéas peut faire la différence entre frustration et joie. Inversement, ceux qui souhaitent ajouter beaucoup d'accessoires comme des sacoches de voyage, un système d'éclairage ou un GPS seront contents d'avoir quelques centimètres en plus. À propos centimètres en plus : la plupart des guidons de VTT peuvent facilement être raccourcis de quelques centimètres. L'inverse est évidemment plus compliqué, même s'il est possible de grapiller quelques millimètres en utilisant des poignées avec fixation par vis interne comme les Ergon GE 1 Evo. Néanmoins, en cas de doute, il est préférable d'acheter un guidon un peu plus large et de le raccourcir si nécessaire. Et aussi : si tu ne jures que pas des innerbarends, tu peux également choisir un guidon légèrement plus large.
Tout comme la largeur, le rise, c'est-à-dire l'élévation du guidon, est généralement indiqué en millimètres et rarement en pouces. Ce terme désigne la différence de hauteur entre le centre du guidon et les poignées. Les guidons sans rise portent également le nom de "flatbars", et ceux avec élévation sont appelés "guidons courbés" ou "riser-bar". Les hauteurs de rise les plus courantes se situent entre 0 et 30 mm. Au-delà, on parle de "High-Riser". De nombreux fabricants proposent leurs modèles populaires dans toute une gamme d'options d'élévation différentes. La quantité exacte de rise est une question de goût et dépend du vélo et du domaine d'utilisation. Grâce à l'élévation du guidon, tu peux facilement ajuster la hauteur de ton cockpit à la hauteur du stack, à la longueur du tube de direction et à la hauteur de la fourche de ton vélo. En général, un cockpit bas exerce une forte pression sur la roue avant et l'empêche de se relever lors de la montée. Un cockpit plus haut rend la position assise plus détendue et réduit la sensation de renversement en descente. Conseil d'expert : en comparaison avec des entretoises placées sous la potence, un High-Riser est souvent la meilleure option si tu souhaites suréléver ton cockpit, car il est plus rigide. Un rise négatif, c'est-à-dire le drop, ne joue qu'un rôle marginal pour les vélos tout-terrain - contrairement aux vélos de gravel – par exemple pour les vélos de cross-country utilisés lors de la coupe du monde.
L'upsweep est étroitement lié au rise. Ce terme désigne la courbure vers le haut du guidon, mesurée en degrés entre la ligne centrale du guidon et les poignées. L'upsweep se ressemble sur la plupart des guidons. Une courbure trop prononcée ferait trop pencher le poignet vers l'intérieur. Les valeurs entre trois et huit degrés sont les plus courantes. Comme l'upsweep est étroitement lié à la largeur et à la hauteur du guidon, certains fabricants ne la spécifient pas séparément.
Le backsweep est bien plus intéressant. Un autre angle, cette fois-ci celui du guidon vers l'arrière. Sur le plan ergonomique, le backsweep ouvre un large champ de jeu. Un guidon à faible backsweep entre 5° et 8° permet une position des coudes à angle dynamique, tout droit sortie du manuel de technique de conduite, ce qui te donne un grand contrôle de la roue avant et une grande liberté de mouvement lorsque tu prends les bosses ou les drops. Mais une telle forme du guidon augmente également la contrainte au niveau des poignets. Des fabricants tels que Syntace ou SQlab proposent pour cela des modèles avec un backsweep relativement important de 12° ou 16°, qui permettent de prendre une position naturelle des main tout en exerçant suffisamment de pression sur la roue avant. Pour les vététistes de randonnée, les voyageurs à vélo et autres cyclistes de longue distance, il existe également des spécialistes comme le Surly Terminal ou le guidon multi-positions Moloko du même fabricant, tout deux dotés d'un backsweep de 34°. Mais attention . en combinaison avec une potence courte, il est bien possible que les extrémités des poignées se retrouvent derrière le centre de la potence.
Comme pour le matériau du cadre, le carbone et l'aluminium dominent également le monde des guidons de VTT. En supposant les mêmes dimensions pour la largeur, le rise et le serrage du guidon, un guidon en carbone est plus rigide pour le même poids, ou plus léger pour la même rigidité que son homologue en aluminium. De plus, ce matériau de haute technologie a un meilleur niveau d'auto-amortissement, filtre les vibrations et réduit la fatigue des mains. Mais le carbone est également plus cher que l'aluminium. Attention lors de l'installation : étant donné que le matériau réagit de manière sensible lorsque ses fibres se plient ou sont comprimées, il est obligatoire d'utiliser une clef dynamométrique. Une pâte de montage pour le carbone est également très utile pour réduire les forces de serrage qui sont nécessaires.
Pourquoi donc l'aluminium, si le carbone est tellement mieux ? La réponse est toute simple : l'aluminium est également un excellent matériau pour les guidons. L'aluminium permet de construire des guidons très rigides à un poids raisonnable, et réagissent également de manière moins sensible en cas de chute ou lorsqu'ils sont utilisés de façon plus intensive. Si, par exemple, tu es toujours en route avec des sacoches, qui ont tendance à frotter la saleté sur le guidon sous leurs sangles de fixation, l'aluminium est certainement le meilleur choix pour toi. En outre, l'aluminium peut être recyclé presque aussi souvent que nécessaire, ce qui en fait un matériau assez respectueux de l'environnement malgré les coûts énergétiques relativement élevés lors de sa production. Enfin et surtout, son prix est imbattable. De bons guidons comme le LEVELNINE Riser sont disponibles à partir de 40 euros.
Les guidons en acier sont, en raison de leur poids relativement élevé, surtout utilisés dans le segment de prix inférieur et pour les vélos de randonnée, malgré leurs excellentes valeurs de rigidité et de confort. Cependant, il y a toujours des exceptions comme le Surly Cheater pour confirmer la règle. Les guidons en titane comme les modéles de Thomson sont un exotique très apprécié, comme pour la construction de cadres : légers, beaux, durables, désirables et chers.
Les cintres de tout-terrain sont généralement disponibles en trois diamètres de serrage : 25,4 millimètres, 31,8 millimètres et - relativement récemment - 35 millimètres. La tendance allant aux guidons de plus en plus larges a conduit à des dimensions de serrage plus larges également. Car la force de levier accrue signifie aussi de plus grandes contraintes pour le matériau. C'est pourquoi les guidons avec un serrage de potence de 25,4 millimètres ne dépassent généralement pas 700 mm de largeur. En revanche, le choix entre 31,8 et 35 millimètres est plutôt une question de goût pour la plupart des vététistes. Si tu recherches une rigidité et un contrôle maximum sans vouloir trop augmenter le poids, opte pour le diamètre le plus grand. Le "juste milieu" de 31,8 millimètres offre un peu plus de souplesse et de confort.
En ce qui concerne le diamètre au niveau des poignées, c'est simple : Il est toujours de 22,2 millimètres. Et te permet ainsi d'utiliser des poignées avec ou sans attache, des poignées de XC légères, des poignées de Downhill très adhérente, des poignées de BMX élégantes ou des poignées ergonomiques. Comme tu le préfères.