Éclairage de vélo: Le guide ultime pour bien s’éclairer
Avec le bon éclairage, vous roulerez en toute sécurité et en conformité dans l’obscurité. Découvrez tout ce qu’il faut savoir.
Utilises-tu régulièrement ton vélo pour aller au travail, à l’université, faire les courses ou du sport ? Ou bien le cyclisme est-il ton sport ? Alors, tu ne peux pas passer à côté du sujet de l’éclairage de vélo. Avec le bon éclairage, tu vois mieux, tu es mieux vu et tu évites les ennuis ou les amendes lors d’un contrôle de police. Mais qu’est-ce qu’un « bon » éclairage de vélo ? Quel éclairage est conforme à la StVZO ? Une lampe de vélo à batterie ou un éclairage de vélo à dynamo te convient-il mieux ? Comment bien régler ta lampe pour ne pas éblouir les autres ? Et que faut-il savoir pour une pratique plus sportive avec un vélo de route, un gravel bike ou un VTT ? Continue à lire pour trouver la solution d’éclairage parfaite !
En toute sécurité au crépuscule : des lampes de vélo puissantes pour une visibilité optimale. © bc GmbH
Éclairage de vélo conforme à la StVZO
Pour rouler à vélo en Allemagne de manière sûre et conforme au code de la route lorsqu’il fait sombre, ton éclairage doit respecter les exigences du règlement allemand sur l’homologation des véhicules (StVZO).
Selon la StVZO, l’équipement d’éclairage suivant est obligatoire :
- un phare blanc à l’avant
- un feu arrière rouge non clignotant
Nous te recommandons également un éclairage avant et arrière avec fonction feu de position. Ainsi, tu restes bien visible même lors d’un court arrêt au feu. Depuis 2013, tu peux choisir librement entre un éclairage de vélo à batterie ou à piles et un éclairage de vélo à dynamo. L’important, c’est que tes lampes portent un numéro K (ligne ondulée + lettre K + combinaison de chiffres), indiquant leur homologation par l’Autorité fédérale des transports allemande. Dans notre boutique, tu peux facilement filtrer pour trouver un éclairage conforme à la StVZO.
L’éclairage n’a pas besoin d’être monté en permanence sur le vélo ni transporté avec toi. Mais dès que les conditions l’exigent, il doit être installé – et bien sûr allumé. Sinon, tu dois pousser ton vélo. Pour éviter de te retrouver dans le noir, vérifie régulièrement l’état de charge de ta batterie et fais un petit contrôle de lumière avant chaque sortie.
Compte sur des feux arrière lumineux pour ta sortie en soirée! © bc GmbH
Les cyclistes utilisent des éclairages pour rester visibles par faible luminosité. © bc GmbH
Fonctions lumineuses supplémentaires pour plus de visibilité et de sécurité
Si tu circules régulièrement à vélo en ville, les améliorations suivantes valent vraiment le coup :
- Feu diurne : Un éclairage spécifique pour la journée améliore ta visibilité en plein jour.
- Capteur de lumière : Dès que les conditions l’exigent, le feu de croisement s’allume automatiquement. Fini le temps où tu oubliais d’allumer tes feux dans une ville bien éclairée.
- Feu stop arrière : Un feu arrière avec fonction de freinage indique aux autres que tu ralentis – un vrai plus pour la sécurité en ville.
- Deux phares avant et/ou plusieurs feux arrière : Autorisés et très efficaces pour renforcer ta visibilité. Une lampe supplémentaire à batterie est aussi utile si ton éclairage à dynamo commence à vieillir ou éclaire faiblement.
Si tu roules souvent à la campagne, pense à un phare avant avec plein phare et éclairage adaptatif en virage. Si tes trajets se font principalement en ville, ce n’est pas forcément utile : le plein phare ne doit être utilisé que lorsque tu es seul sur la route.
Ce que tu peux également faire : utiliser des clignotants. Depuis 2024, les clignotants – ou indicateurs de direction – sont autorisés sur les vélos à une seule voie, et sur les vélos cargos avec grande surface de chargement déjà depuis un certain temps. En revanche, les feux qui clignotent en continu ne sont pas autorisés sur le vélo ! En tant qu’éclairage supplémentaire sur ton casque, tes vêtements ou ton sac à dos, les lumières clignotantes sont acceptées, tant qu’elles n’éblouissent personne. Nous te conseillons également de porter des vêtements réfléchissants et des accessoires haute visibilité pour être encore plus visible dans la circulation. Plus d’informations dans notre article Haute visibilité à vélo.
Autre point important : les lampes de casque, comme celles utilisées par certains vététistes, ne comptent que comme éclairage supplémentaire et ne peuvent pas remplacer l’éclairage obligatoire ni les catadioptres. Dès qu’une lampe de casque risque d’éblouir d’autres usagers, elle est interdite sur la voie publique – ce qui exclut donc la plupart de ces produits.
Plus de visibilité, plus de sécurité : les casques avec éclairage intégré te rendent plus visible dans le trafic – sans éblouir les autres.
Catadioptres de vélo conformes à la StVZO
En plus de l’éclairage obligatoire, certains catadioptres sont également requis sur ton vélo – et ce, en permanence, même en plein jour !
Selon la StVZO, ces catadioptres sont obligatoires :
- à l’avant, un catadioptre blanc
- à l’arrière, un catadioptre rouge (aussi appelé réflecteur Z, qui ne doit pas être triangulaire)
- sur chaque pédale, deux catadioptres jaunes (vers l’avant et vers l’arrière)
- sur chaque roue, des éléments réfléchissants latéraux – plusieurs options possibles :
Important : les catadioptres doivent eux aussi être homologués selon la StVZO. Les réflecteurs avant et arrière peuvent être intégrés dans le système d’éclairage, à condition que l’éclairage soit fixé en permanence sur le vélo.
Régler correctement son éclairage : respecter la limite clair-obscur
Il est particulièrement important de rouler dans l’obscurité sans éblouir les autres. Ce n’est pas seulement une question de politesse, c’est aussi une obligation légale prévue par le règlement allemand sur l’homologation des véhicules (StVZO). Pour ne pas éblouir les autres usagers de la route, ton phare doit être réglé de manière à éclairer uniquement la chaussée devant toi – et non les environs, les véhicules en face ou les piétons. Tout phare conforme à la StVZO projette une « limite clair-obscur » visible lorsqu’il est allumé. C’est la transition entre la zone lumineuse du faisceau et l’environnement sombre – un repère utile pour ton réglage.
Voici comment régler ton éclairage correctement :
- Choisis une surface plane – par exemple un parking vide ou une route peu fréquentée.
- Incline le phare de façon à ce que le bord supérieur du faisceau lumineux se voie sur la route devant toi – pas plus haut.
- Si tu roules plus vite (et veux voir plus loin), cette limite peut être un peu plus éloignée – mais toujours sur la chaussée, jamais à hauteur des yeux d’autrui.
- Si tu ne vois plus la fin du faisceau sur la route, ton phare est trop haut. Oriente-le vers le bas pour ne pas éblouir le trafic venant en sens inverse !
Vérifie aussi que ton éclairage amovible reste bien en place pendant la conduite et ne bouge pas lors du montage ou du démontage, sinon ton réglage correct sera perdu.
Un phare de vélo avec plein phare éclaire – comme sur une voiture – au-delà de la limite clair-obscur de ton feu de croisement. Tu vois ainsi plus loin et plus clairement, mais tu risques d’éblouir les autres. C’est pourquoi les règles suivantes s’appliquent au plein phare :
- Repasse rapidement en feu de croisement dès qu’un véhicule approche !
- Le plein phare est interdit en agglomération – il doit y être éteint.
Les lumens et les lux expliqués simplement
Lorsque tu t’intéresses à l’éclairage de vélo, deux termes reviennent souvent : lumen et lux. Mais que signifient-ils exactement ? Quelle est la différence entre lumen et lux ? Peut-on les comparer ? Et comment ces valeurs t’aident-elles à choisir le bon éclairage ?
Lumen (lm) est l’unité du flux lumineux et indique la quantité totale de lumière émise par une lampe. En d’autres termes : les lumens représentent la luminosité. Plus le nombre de lumens est élevé, plus la lampe est puissante. Cependant, les lumens ne t’indiquent pas comment la lumière se répartit sur le sol – c’est-à-dire si elle est concentrée, large, proche ou lointaine.
Lux (lx) est l’unité d’éclairement et mesure la quantité de lumière (en lumens) qui atteint une surface donnée. Pour toi, cela signifie que les lux montrent à quel point la route devant toi est bien éclairée. Attention toutefois : les fabricants mesurent les lux sur des surfaces et à des distances différentes. Comme la méthode n’est pas normalisée, les valeurs ne sont comparables qu’en partie entre différents phares.
De nombreuses lampes de vélo à batterie ou à piles proposent plusieurs niveaux de luminosité. Tu peux ainsi adapter la puissance lumineuse à ton environnement et économiser de l’énergie.
Notre recommandation :
| Domaine d’utilisation | Lux | Lumen |
| Ville, routes ou pistes cyclables éclairées | 30-60 | 100-200 |
| Routes ou pistes non éclairées | >70 | >300 |
| Chemins non goudronnés / tout-terrain | >100 | >700 |
Astuce : Un plein phare de 1 000 lumens ou plus est idéal si tu roules à bonne allure sur des routes ou chemins non éclairés en dehors de la ville.
Ce qui compte vraiment, c’est le faisceau lumineux de ta lampe. Tu dois bien voir ce qui se trouve devant toi. Selon ta vitesse, ton itinéraire et ton environnement, les exigences en matière d’éclairage varient. Les photos des fabricants ou les images de tests d’éclairage t’aident à mieux évaluer la répartition du faisceau sur la route.
Guide d’achat : bien choisir son éclairage de vélo
Tu veux savoir comment trouver l’éclairage idéal pour ton vélo et ton utilisation ? Découvre tous nos conseils dans notre guide d’achat. C’est parti !
Vélos de ville, de randonnée et autres vélos avec dynamo dans le moyeu
Sur les vélos de trekking et de ville – mais aussi sur les vélos de voyage et certains autres types de vélos – on trouve souvent un système d’éclairage fixe alimenté par une dynamo intégrée dans le moyeu. Placée dans la moyeu de la roue avant, elle fonctionne silencieusement et de manière fiable. Il existe une légère perte de rendement par rapport à un vélo sans dynamo, mais elle reste quasi imperceptible. Les dynamos latérales ne se rencontrent plus que sur les vélos anciens : elles offrent une résistance au pédalage plus élevée et fonctionnent moins bien par temps humide. Bon à savoir : le plein phare est rare sur les systèmes à dynamo, car il demande beaucoup de puissance. En général, le plein phare est alimenté par la batterie du vélo électrique ou par une batterie externe. À noter également : une lampe prévue pour batterie de vélo électrique ne peut pas être utilisée avec une dynamo, et inversement.
Pour les trajets quotidiens, un vélo équipé d’un éclairage fixe est très pratique : ton système d’éclairage est toujours prêt à l’emploi et ne peut ni se perdre ni être volé.
Les fabricants les plus connus dans ce domaine sont Busch + Müller et Axa pour le segment milieu de gamme axé sur le rapport qualité-prix. Les modèles haut de gamme proviennent notamment de Supernova et SON. Nous te recommandons un phare avec fonction feu de position : un petit condensateur stocke l’énergie afin que la lampe reste allumée lors des arrêts courts aux feux et que tu restes visible.
Un vélo de ville avec une dynamo de moyeu assure un éclairage fiable, parfait pour les trajets nocturnes vers le travail en ville. © bc GmbH
Vélos de route, gravel bikes et autres vélos sans dynamo
Si ton vélo n’a pas d’éclairage fixe, les lampes rechargeables ou à piles sont une excellente solution. Certaines peuvent être installées de façon permanente, d’autres se fixent à l’aide d’un système à dégagement rapide ou d’un joint torique sur le guidon, la tige de selle ou les haubans arrière – le plus souvent sans outils. Pour les vélos sportifs ou au design minimaliste, un système à dégagement rapide est idéal : il s’installe et se retire facilement, et une fois retiré, il ne perturbe pas le design épuré du vélo.
Selon la StVZO, ton éclairage rechargeable doit être équipé d’un indicateur de charge afin que tu saches quand le recharger. L’autonomie dépend du modèle et, le cas échéant, du niveau de luminosité choisi. Tu ne veux pas risquer d’oublier ta lampe ? Tu peux installer un système d’éclairage à dynamo dans le moyeu, mais attention : l’installation est souvent complexe et assez coûteuse.
Nous proposons des éclairages rechargeables des marques Sigma, Cateye et Lezyne dans les gammes d’entrée et de milieu de gamme. Busch + Müller offre également un large choix. La marque Garmin, connue pour ses GPS, propose deux feux arrière innovants dans la gamme Varia Radar : l’un avec fonction d’alerte de véhicule approchant et l’autre avec fonction caméra pour enregistrer les accidents.
Un produit particulièrement original dans notre gamme vient de Lightskin. Ce fabricant allemand propose des guidons et tiges de selle avec éclairage LED intégré et batterie. Une petite révolution pour ton vélo de ville ou de randonnée élégant et haut de gamme, dont tu veux préserver le design sans lampe externe.
Les éclairages à batterie sur un vélo assurent une visibilité nette lors des sorties en soirée, sans compromettre l’esthétique du vélo.
Vélo électrique (usage sur route)
Sur les vélos électriques conformes à la StVZO, l’alimentation de ton système d’éclairage fixe provient généralement de la batterie principale. Grâce à la capacité élevée de cette batterie, les lampes pour vélos électriques offrent une luminosité impressionnante et disposent de suffisamment de puissance pour alimenter un plein phare. Lors d’un remplacement ou d’une mise à niveau, vérifie toujours la compatibilité de la lampe avec la batterie et le système moteur de ton vélo eléctrique ! Tu trouveras les spécifications correspondantes dans la description du produit. Et si ta batterie venait à être complètement déchargée, pas de panique : la plupart des vélos électriques conservent une réserve d’énergie suffisante pour l’éclairage.
Les marques haut de gamme dominantes sont Supernova et Lupine, mais Busch + Müller et Lezyne proposent également des produits de très bonne qualité. Pour un éclairage d’entrée de gamme abordable, Axa et Cateye offrent des solutions fiables.
VTT (électrique ou classique)
Dans la forêt sombre ou lors de sorties sportives en VTT ou VTT électrique, une lampe de casque est tout simplement indispensable. Le faisceau lumineux est large et, surtout, toujours orienté là où tu regardes – un vrai atout en tout-terrain ! Ce qui serait impensable sur la route à cause du risque d’éblouissement est ici tout à fait logique. Pour une visibilité optimale, combine ta lampe de casque avec une lampe de guidon (homologuée StVZO) – sans oublier un feu arrière, nécessaire pour le trajet aller-retour jusqu’à la forêt. Sur un VTT électrique, tu peux également utiliser une lampe fixe alimentée directement par la batterie du vélo.
Si tu recherches une puissance lumineuse maximale et une qualité haut de gamme, Lupine s’impose comme référence. Dans la gamme intermédiaire, Sigma propose avec sa série Buster des lampes de casque très bien conçues pour débutant·e·s et cyclistes ambitieux, et la marque a fait de nets progrès dans ce segment ces dernières années.
Un dernier point important : reste sur les grands chemins forestiers pendant tes sorties nocturnes ! Les animaux y sont habitués à la présence humaine et aux véhicules. Les sentiers étroits au cœur de la forêt devraient rester interdits la nuit : c’est le refuge de la faune. Et, soyons honnêtes, même sur les pistes principales, mieux vaut éviter de rouler en pleine nuit pour laisser les animaux en paix.
FAQ : Éclairage de vélo
Mon éclairage de vélo doit-il être homologué StVZO ?
Oui. Si tu circules sur la voie publique en Allemagne, ton phare avant et ton feu arrière doivent être homologués StVZO – reconnaissables au marquage K. Si tu roules uniquement en forêt ou hors route, cette obligation ne s’applique pas.
Combien de lumens faut-il pour un bon éclairage de vélo ?
Le nombre de lumens n’est pas le critère le plus important – la valeur en lux l’est davantage, car elle indique la qualité de l’éclairage sur la route. Pour la ville, 30 à 50 lux suffisent souvent. Sur des chemins non éclairés, mieux vaut viser entre 70 et 100 lux. Les lampes de casque pour VTT atteignent souvent 1 000 lumens ou plus. N’oublie pas : ce n’est pas seulement la puissance lumineuse qui compte, mais aussi la forme du faisceau !
Quelle est la différence entre une lampe à batterie et une lampe à dynamo ?
L’éclairage à dynamo est alimenté en permanence pendant que tu roules et toujours prêt à l’emploi. Les lampes rechargeables sont plus flexibles et souvent plus puissantes, mais doivent être rechargées régulièrement. Les dynamos dans le moyeu modernes offrent une résistance bien moindre que les anciens modèles à galet.
Puis-je utiliser une lampe de casque sur la route ?
Non. Une lampe de casque suit le regard du cycliste et n’a pas de ligne de coupure définie ; elle risque donc d’éblouir les autres usagers de la route. Elle n’est pas conforme à la StVZO. Par contre, elle est parfaite pour le VTT nocturne en forêt.
Que signifie « feu diurne » sur un phare de vélo ?
Comme sur une voiture, un feu diurne te rend plus visible pour les autres usagers, notamment les automobilistes, même en plein jour.
Faut-il une lampe spéciale pour un vélo électrique ?
Oui, si tu veux brancher l’éclairage directement sur la batterie de ton vélo électrique. Les lampes pour vélos électriques sont conçues pour la tension plus élevée du système moteur et disposent de connecteurs spécifiques (Bosch, Shimano, Brose, etc.). En cas de doute, contacte notre service client !
Mon éclairage de vélo peut-il clignoter ?
Non. Selon la StVZO, le mode clignotant est interdit pour les feux principaux montés sur le vélo en Allemagne. Certains modèles le proposent, mais il ne peut être utilisé qu’hors route ou à l’étranger. En revanche, tu peux fixer des lumières clignotantes sur ton casque, tes vêtements ou ton sac – à condition de ne pas éblouir les autres.



