How To : Inspection du vélo
Prêt pour la saison ? Nous te montrons comment préparer ton vélo pour la saison et quelles sont les composants qui nécessitent une attention particulière.
Un amortisseur ne peut exhiber ses qualités que si la lubrification est correcte. Nous te montrons le service de la chambre à air.
Amortisseurs il y en a comme sable à la mer : Du modèle XC inline compact et simple au fleuron du downhill chargé de technologie, avec ou sans réservoir de compensation, en version ressort en acier ou à air. Mais que tu sois dans la catégorie débutant ou haut de gamme, la mission principale de chaque amortisseur est de filtrer autant que possible les chocs du terrain pour ne pas perdre le contact avec le sol et te laisser "glisser" le plus doucement possible sur le sentier. Ces deux aspects sont là pour te permettre de garder le contrôle sur le vélo, afin de pouvoir rouler sûrement, constamment et sans trop te fatiguer même à haute vitesse dans un terrain accidenté.
Malgré la petite renaissance de l'amortisseur à ressort en acier, la plupart d'entre vous, surtout dans le domaine du Cross Country à l'Enduro, utiliseront des amortisseurs à air. Ils sont très variés car la dureté de la suspension peut être simplement ajustée avec une pompe d'amortisseur et ils sont presque aussi performants que les amortisseurs à ressort en acier en matière de performance.
Le grand plaisir ne vient qu'avec une suspension fluide.
En théorie, l'amortisseur à air a un désavantage par rapport au ressort en acier parce que les joints de la chambre à air créent une friction qui peut légèrement entraver la performance, la friction causant toujours une certaine inertie et rendant l'amortisseur un peu moins réactif. Les joints sont certes lubrifiés, mais la lubrification s'use avec le temps. Si elle n'est pas renouvelée, le joint principal va bientôt frotter à sec sur la tige du piston et le joint du piston de séparation fonctionner également à sec dans la chambre à air. Notamment lors des phases de compression et de détente, l'amortisseur devient dur et la suspension "récalcitrante", en plus, les pièces concernées s'usent d'autant plus rapidement.
Avec un entretien régulier, la lubrification aux "points de friction" est toujours présente. Nous recommandons aux cyclistes occasionnels de faire un entretien au moins 1x par an et aux riders ambitieux, au moins 2x par an. Si tu cours à un niveau supérieur, il est judicieux de faire entretenir l'amortisseur juste avant le week-end de course, si tu veux exploiter toute la performance disponible.
Tu as sûrement déjà entendu ces deux termes, mais que signifient-ils ? Le petit service est en fait le service de la chambre à air, lors duquel la tige du piston et les joints sont nettoyés et graissés à nouveau. C'est très simple puisque tu n'as qu'à retirer la chambre à air et pas besoin de démonter complètement l'amortisseur. Toutefois, si ton amortisseur fait des bruits de succion ou de clapotis, un "grand" service est nécessaire, car cela signifie que des bulles d'air se sont formées dans l'huile, affectant grandement la fonction d'amortissement.
Nous abordons ici le petit service, car il est facile à faire soi-même et a souvent le plus grand effet sur la performance de la suspension. Le grand service, nous le laissons volontiers aux professionnels chez le fabricant concerné.
À fond dans le terrain accidenté ? Avec une suspension sensible, pas de problème !
Voici les outils et le matériel dont tu as besoin pour ton service d'amortisseur
Puisque cette question revient souvent, nous voulons clarifier un malentendu courant. Il est conseillé de mesurer la pression avant de libérer l'air, au cas où tu ne la connaîtrais pas par cœur. Cependant, quand tu visses le tuyau de la pompe d'amortisseur sur la valve, tu augmentes ainsi le volume d'air de l'amortisseur par le volume du tuyau jusqu'au manomètre. La pression mesurée est donc inférieure à celle qui était dans l'amortisseur auparavant. Selon notre expérience, environ 10 PSI "s'évaporent" lors du vissage du tuyau, dépendant de la taille de la chambre à air. C'est pourquoi, il est souvent mal interprété que l'amortisseur fuit, alors que c'est rarement le cas. Donc, quand tu visses le tuyau sur la valve, tu auras besoin d'environ 4-5 coups de pompe pour revenir à la pression précédente.
Au fait : Quand tu dévisses ensuite le tuyau de la valve, il y a un petit sifflement. L'air qui s'échappe est juste celui qui était resté dans le tuyau. Rien ne sort de la chambre à air de l'amortisseur – donc pas de panique. La pression affichée par le manomètre est bien celle dans l'amortisseur.
Retroussons les manches : C'est parti pour le service d'amortisseur !